Une étude quantitative a permis de déterminer le niveau d'isolation qui serait nécessaire pour chaque paroi afin d'assurer un confort suffisant dans le local. Il a été montré que l'intervention la plus favorable consistait à isoler à la fois le plafond-toit, la dalle de plancher et certains murs.

 

En pratique, les moyens déployés ont varié en fonction de la paroi considérée.

Pour commencer, le plafond : il a été isolé par le dessous par des couches de carton ondulé, assemblées en panneaux préfabriqués. Ceux-ci sont fixés à la structure du faux-plafond, à l'aide de lattes issues de palettes désossées, qui y sont vissées.


 

D'autre part, le plancher et un mur bas ont été isolés par l'extérieur, à l'aide de plaques de styrodur, ou de mousse de matelas, suivant les endroits. Cette couche isolante a été emballée dans de la bâche publicitaire de récupération, d'une part pour en unifier l'apparence, et d'autre part pour empêcher les mouvements d'air et donc le refroidissement par convection. Dans le cas de la mousse de matelas, cela permettait également d'éviter qu'elle ne se gorge d'humidité dans cet espace ouvert. Le tout est maintenu en place par des planches de palettes vissées dans les lattes de bois coulées dans la dalle existante.

 

 

Enfin, les murs de la partie "lounge" ont été isolés par l'intérieur, à l'aide de palettes fixées au mur, puis bourrées de tissus de récupération, en un joyeux patchwork. Il a également été apprécié que les planches, en restant apparentes, constituent un support facilement appropriable, par exemple pour accrocher des documents à l'occasion d'une remise.

 

 

Tous ces changements amenèrent une amélioration directement sensible du confort thermique dans le local, en une démonstration par l'exemple des calculs vus au cours correspondant.

 

Pour finir, le local a été repeint à l'aide d'une fin de stock, avec le choix de l'orange comme couleur distinctive.

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