Un deuxième groupe (Yani Bex, Nicolas Bourguignon et Inès Romain) s'est également intéressé à la solidarité qui existait entre les mineurs et s'est penché sur un programme de foyer. Favorisant à cet effet un plan rond, ils se sont alors intéressés à la couverture en dôme (à coupe ogivale). Un défi était d'adapter cette morphologie à un plan qui incluant un sas d'entrée, pour apporter la distance nécessaire (aussi acoustiquement) avec l'extérieur.

Pour y parvenir, ils se sont aidés d'expérimentations en maquette inversée (comme Gaudí en faisait).

L'éclairage naturel se fait à la fois par un oculus au faîte du dôme et par l'insertion de blocs transparents dans la paroi côté Sud. Le choix des couleurs de ces derniers fait référence à la palette de Van Gogh.

Du point de vue technologique, ce groupe a sélectionné la super-adobe : de la terre stabilisée au ciment mise en place dans de longs "boudins" en plastique, fixés entre eux par du fil barbelé. Sa masse importante contribue à l'isolation acoustique, et sa simplicité autorise une mise en œuvre participative.

Pour l'adapter aux conditions locales (démarche participative, ils proposent de remplacer ces boudins (placés par machine) par des sacs successifs. Une recherche sur les ressources locales les a amenés à combiner des sacs servant initialement à transporter du malt et jetés par une brasserie voisine, et la terre de terrils démantelés aux alentours (voir le terril de Marcasse lui-même).