‑ une étable, pour abriter les bœufs de la pluie et du vent, ou lors d'une quarantaine s'ils sont malades. Remarque : les bœufs ne sont présents que durant la bonne saison ; en hiver, le site est fermé et les bœufs abrités dans une ferme des alentours. L'étable doit être en connexion directe avec le pâturage (stabulation libre).

Cette étable s'inscrit dans le cadre de l'une des 12 "expériences" proposées par le musée : exposition en plein air de faune et flore préhistocompatibles, en particulier des "animaux des premières fermes". Le site d'implantation pressenti est à l'entrée de cette "exposition".

‑ une grange, pour la paille qui sert de litière aux bœufs.

‑ une citerne d'eau, pour l'approvisionnement des bêtes.

‑ un espace pour le vétérinaire. Il s’agit d’un espace restreint permettant l’examen de l’animal, l’administration d’une piqure, etc. L’animal est de passage juste pour la consultation et ne reste pas.

‑ un espace de stock pour le matériel agricole qui sert à l'entretien du site.

Contraintes

Depuis l'entrée du site, l'étable ne doit pas prédominer visuellement, car elle ne constitue qu'un bâtiment technique au sein de l'exposition elle-même : les bêtes et les plantes (dans les petits jardins cachés dans les fougères).

L'expression de l'étable ne peut porter à confusion : celle-ci fait partie du même ensemble que le musée, et ne constitue pas une des reconstitutions (pré)historiques.

L'urine des bœufs est très agressive chimiquement (dégagement d'ammoniaque), ce qui appelle à une résistance particulière de la part du bas des parois dans l'étable.

Un accès doit être ménagé dans la clôture qui ceinture le pâturage pour permettre le passage de la bétaillère.

Ressources

Des rondins, demi-lunes et madriers issus du démantèlement d'installations actuelles du musée.

De plus, l'équipe du musée peut encore faire débiter des planches dans 2 ou 3 arbres.